L'Origine de l'Original
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L'Origine de l'Original
L’origine de l’original
Avant que quelque chose ne naisse
Une idée, un chiffre, une lettre
Avant même la graine, l’ovule, la plume
Il y a la terre, l’utérus, le papier
Puis arrive l’automne, le cycle mensuel, le vent
Ils apportent la graine, l’ovule, la plume
Qui s’ancre à temps, qui sort à temps, qui s’encre à temps
Ensuite, comme par magie
Le printemps, l’amour, l’inspiration frappent aux portes
Naissance
Une idée a germé
La vie scientifiquement inaccessible est
La plume grise verse son noir
Soleil et eau
Douceur et eau
Désir et mot
Ça grandit
Toujours l’espérance est là
D’en tirer quelque chose
Un fruit de l’imagination
La réponse existentielle
Le voyage poétique
Et dès que l’impression nous froisse le dos
Que bientôt, enfin
La bouche goûtera
La tête trouvera
L’âme s’envolera
On a-cueille le trésor
Le re-posant sur un lit de pensées sans tige
On attache une lettre soigneusement écrite
Au pied du pigeon de la plume
On effectue les dernières opérations
Afin que le résultat de l’amour pour la vie
Puisse à jamais éblouir nos jours
Et ensuite
Ensuite…
À chacun sa récolte ingénieuse
À chacun son total de vie
À chacun son exil utopique…
Mais ça ne se crée pas
L’automne, le cycle, le vent
Et non plus le printemps, l’amour, l’inspiration
Faute de quoi
On erre hors saison, sans amour, en expiration
Insatisfait
Incapable et vulnérable
Et on y reste
Pour une durée indéterminée
À défaut d’attendre…
Et d’attendre
Et d’attendre
Peut-on se l’inventer
Et s’en contenté?
Imiter de vrais fruits en cire
L’inéquation entre deux entités
Rêver à l’Es pagne en sonnet de cartes postales?
Je crois qu’il faut attendre
Voir d’autres terres, d’autres utérus, d’autres papiers
Car c’est de là que tout vient
Et on ne peut pas forcer la naissance des choses
On ne peut pas forcer la naissance des choses
Avant que quelque chose ne naisse
Une idée, un chiffre, une lettre
Avant même la graine, l’ovule, la plume
Il y a la terre, l’utérus, le papier
Puis arrive l’automne, le cycle mensuel, le vent
Ils apportent la graine, l’ovule, la plume
Qui s’ancre à temps, qui sort à temps, qui s’encre à temps
Ensuite, comme par magie
Le printemps, l’amour, l’inspiration frappent aux portes
Naissance
Une idée a germé
La vie scientifiquement inaccessible est
La plume grise verse son noir
Soleil et eau
Douceur et eau
Désir et mot
Ça grandit
Toujours l’espérance est là
D’en tirer quelque chose
Un fruit de l’imagination
La réponse existentielle
Le voyage poétique
Et dès que l’impression nous froisse le dos
Que bientôt, enfin
La bouche goûtera
La tête trouvera
L’âme s’envolera
On a-cueille le trésor
Le re-posant sur un lit de pensées sans tige
On attache une lettre soigneusement écrite
Au pied du pigeon de la plume
On effectue les dernières opérations
Afin que le résultat de l’amour pour la vie
Puisse à jamais éblouir nos jours
Et ensuite
Ensuite…
À chacun sa récolte ingénieuse
À chacun son total de vie
À chacun son exil utopique…
Mais ça ne se crée pas
L’automne, le cycle, le vent
Et non plus le printemps, l’amour, l’inspiration
Faute de quoi
On erre hors saison, sans amour, en expiration
Insatisfait
Incapable et vulnérable
Et on y reste
Pour une durée indéterminée
À défaut d’attendre…
Et d’attendre
Et d’attendre
Peut-on se l’inventer
Et s’en contenté?
Imiter de vrais fruits en cire
L’inéquation entre deux entités
Rêver à l’Es pagne en sonnet de cartes postales?
Je crois qu’il faut attendre
Voir d’autres terres, d’autres utérus, d’autres papiers
Car c’est de là que tout vient
Et on ne peut pas forcer la naissance des choses
On ne peut pas forcer la naissance des choses
Charles- Messages : 26
Date d'inscription : 03/01/2009
Localisation : Sainte-Thérèse
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