Insomnie de questions.

Ce sont des mots détachés. Ils déboulent sur mon clavier. Ceci est écrit à 1h30 du mat dans le forum "rages"...pardonnez-moi les fautes ou les questions qui sembleraient non-fondées..

On est ce qu'on est en fonction de l'environnement qui nous a forgés... il y a sûrment aussi de la personnalité là-dedans.
Le système politique détermine bien des enjeux dans notre vie : santé, éducation, aide sociale...

Mes acquis sociaux (déterminés à cause de mon lieu de naissance) : le droit à la gratuité de la santé, de l'éducation jusqu'à 16 ans, les lois qui me "protègent" contre toutes sortes d'agression...entre autres. (très court résumé)

Les déductions de ces acquis : il est normal d'avoir la santé gratuite et bla bla bla puisque je suis née dedans.
(je suis pour la gratuité de la santé, droit fondamental. "tu vaux pas ton portefeuille, quoi")

Mais si je m'éloigne, que j'essaie de m'éloigner de tout ça, d'atteindre une objectivité (subjective après tout) je veux quoi comme société? C'est large comme question. Je commence par quoi.
Un contrat social, qui fait en sorte que oui, les gens "s'entendent" à vivre ensemble. Dans le but de... prospérer!?
De vivre..et pourquoi!?
Je me demande tout le temps ce foutu de merde de pourquoi. Tout le monde court après le pourquoi du pourquoi.
J'imagine que, socialement parlant, les gens veulent pouvoir être ce qu'ils veulent être sans trop de représailles. Tous seuls qu'ils veulent être, peut-être...
Mais si "l'homme est un animal politique" (Aristote), alors on veut être "une gang de tout seul ensemble" (Michel Tremblay). Alors on fait quoi!? Pour que les touts seuls s'entendent...

On les réveille du sommeil solitaire avec un cri de klaxon?. mmm ouais...

On les bourre de somnifères en capsule-télé-tout-beau-tout-frais-tout-bonheur... ça me dit quelque chose ça.. j'sais pas pourquoi...

On leur envoie de la lumière pour que le réveil se fasse doucement. On leur pose les questions qu'on se pose pour qu'ils tentent de répondre à leur façon? peut-être...

D'autres questions..
Le privé/public tient-il réellement alors, quand on sait que l'éducation joue un rôle fondamental dans le développement psychologique du citoyen? Et est-ce normal de ne pas montrer les système politique du pays aux étudiants? Est-ce normal de les envoyer voter sans leur expliquer où leur vote s'en va et comment? "parle mon grand, sans que je te montre l'alphabet. COmme ça, tu peux dire un peu n'importe quoi qui te semble réfléchi".

Est-ce normal que se renseigner sur la politique devienne un intérêt "spécial"?

J'ai l'impression d'être une bête de cirque.

Y'a l'environnement aussi, au risque de parraître grano., qu'on oublie souvent, comme au débat des chefs d'une certaine élection d'une certaine époque floue qu'est...ah oui la nôtre.
Pu de planète, pu de politique après tout.. Ou peut-être, pu de politique, pu de planète..

Insomnie de questions.
C'est peut-être aussi ça la clé, ou du moins une clé du trousseau :
arrêter de dormir pour se poser des questions.


Marje-insomniaque.

Et si moi aussi j'étais un tout seul.
Entité humaine qui s'est créé des liens d'amitié, mais qui en 22 ans n'a pas encore compris les deux domaines les plus collectif :
la société et l'amour. Alors qu'est-ce qu'on fait dans ce temps là? On envie ceux qui ont compris ou on tente de freiner le tout et de prendre un autre chemin. Refaire le monde, 2, 3, 35 millions de fois juste pour dire qu'on est encore en vie.
C'est certain qu'il y en aura toujours pour dire que je n'y croit pas vraiment en notre révolution, que moi aussi j'ai la bouche plein d'hameçon, les veines pleins de seringues et qu'avant de changer le monde je devrais changer le ''MOI''. Ils n'auront pas tort, seulement je combat. Je combat, c'est pas si simple. Je combat, c'est pas regarde à côté ce qu'il fait. Je combat, c'est avant-tout un gage envers moi-même. Je joue foutument bien le comédien de mon idéal, seulement voilà demain j'vais continuer ma chute et/ou ma progression, tout dépendemment comment demain se passe. Doser le poison et l'antidote, c'est ça le truc.
Faut pas se leurrer, en pensant qu'ensemble on est plus fort simplement puisque nous sommes plus nombreux. Cela pourrait bien paraître aux yeux du vieux Karl, seulement voilà : à contagieux s'associe contagion et vous aussi (qu'importe le terme employé) vous avez goûté au fruit d'une société empoisonnée.
Alors quoi? on est pourri, c'est fini? on arrête?
ou
On se revoit dans 10, 15, 20 ans une fois qu'on ne sera plus contagieux??
NON

j'ai besoin de vous, je suis aussi vos rages, vos haines et vos amours. Parce que moi aussi j'ai espérer, alors de ce constat j'avance qu'il est impératif de commencer à croire en nos moyens et de ne pas tomber dans un nihilisme et/ou un cynisme qui ne saura que nous éloigner subtilement des nos priorités
Qu'elles sont-elles?
je passe le clavier...

L'important est de rester fidèle à soit même et de ne pas tomber dans ce qui ne nous représente pas. La société dans laquelle nous vivons n'est peut-être pas l'idéal de nos principes/valeurs, néanmoins je continue à croire qu'il n'y a pas que du mauvais dans tout ça; après tout, ne sommes nous pas des résultats de notre soit dites si mauvaise société?
Nous avons la chance (ou malchance) d'être soit disant plus plus allumés que la majorité, nous pouvons foutre le camp et fuir, ou rester et agir.
J'ai longtemps réfléchis à fuir et je ne crois pas avoir totalement effacé le projet de mon esprit, mais partout ailleur ce serait un éternel recommencement. Nous arrivons a cerner ce qui ne fonctionne pas ici puisque nous vivons ici. Ailleur, ce serait simplement la même histoire mais sur des points bien différents.

J'aime le principe de la contagion. En soit, la contagion viendra si nous restons fidèle a nous même, si nous nous rassemblons et discutons. L'un des plus grands problème de notre société est d'être fermé et de n'être influencé que par les médias, pubs, télévisions, etc, etc. Une grande part de notre entourage passe le 3/4 de leur vie à travailler, étudier (dans l'optique de travailler plus tard), pour faire une grande quantité d'argent inutile pour finalement s'installer confortablement et observer une bande d'imbéciles cloîtrés dans un loft à voyeurisme.
Faisons les choses différement, faisons les choses qui nous porte réellement un intérêt et développons, agissons en vue de ça. Il ne faut pas chercher à changer le monde, mais plutôt chercher à créer le nôtre.
Si tu te dis être seul? Et bien on est probablement une bonne centaine (et même plus) à être seul.

c'est la multitude et son pronfond égoïsme, une centaine d'individus seuls

Mais, je le sais maintenant, la contagion est... plus que jamais

tous pour tous, et un pour un.